Comment vous sentiriez-vous :
1) Si vous achetiez un condo et que votre constructeur avait déjà décidé :
- De votre fournisseur Internet
- De la vitesse et de la technologie que vous obtiendrez
- Du prix que vous payerez ?
Vous n’avez pas le choix, vous ne pouvez pas vous en défaire, vous n’êtes pas satisfaits du service ou s’il y a des pannes constantes. Vous. Êtes. Coincés.
2) Si on vous disait que cela allait durer au moins 3 à 8 ans, voire plus ?
3) Si vous découvriez que l’entreprise de télécommunications avait probablement payé le développeur 10 000 $ pour vous priver de ce choix ?
4) Si votre prix augmentait d’année en année ?
5) Si votre voisin d’en face avait le choix parce qu’elle vivait dans une maison et que vous viviez dans un en copropriété ou en location ?
Auriez-vous l’impression que ce n’est injuste ?
Auriez-vous l’impression que ce n’est inequitable ?
Auriez-vous l’impression d’être victime de discrimination en raison du type de logement que vous occupez ?
Auriez-vous l’impression qu’il y a tellement de choses qui n’ont pas de sens vous ne savez même pas par où commencer ?
Si vous êtes comme nous, vous ressentirez tout cela… en plus d’une bonne dose de colère. Et ça serait justifié. Et pour cette bonne raison, cette semaine est importante pour Beanfield et, nous l’espérons, pour vous. En effet, cette semaine, nous avons décidé que trop c’est trop. Nous avons décidé que ce qui était auparavant un événement rare – utilisé uniquement dans des circonstances exceptionnelles – est devenu si prolifique que cela doit cesser. Nous avons décidé de nous lever et de dire que c’est vous, le consommateur, celui qui utilise l’Internet, celui qui paie la facture, qui devrait décider du fournisseur Internet que vous utilisez, de la vitesse que vous obtenez et du montant que vous payez. Pas nous, pas une autre société de télécommunications, pas un promoteur, pas un conseil de copropriété ni un propriétaire d’immeuble locatif. C’EST VOUS !
Cette semaine, nous avons soumis au CRTC une « demande de partie 1 » dans laquelle nous expliquons à quel point tout cela est mauvais et nous lui demandons de mettre un terme à ce comportement anticoncurrentiel et déloyal. À l’aide d’études de marché, et d’informations receuillies, nous avons élaboré notre cas en détail et nous espérons que les autorités compétentes prendront la question au sérieux et lui accorderont une attention juste et minutieuse.
Nous reviendrons sur ce sujet dans les semaines à venir, mais si vous souhaitez lire notre demande, vous pouvez la trouver ici*.
*Document disponible en anglais seulement.